Journée nationale des anciens combattants : beaucoup de « reconnaissance et de respect »
« La Bundeswehr fait partie intégrante de notre société. Les femmes et les hommes qui la servent ou l'ont servie méritent notre gratitude, notre reconnaissance et notre respect. Ce service rendu à notre pays est au cœur de notre société », a écrit le chancelier Friedrich Merz à l'occasion de la première Journée nationale des anciens combattants sur la plateforme en ligne X.
Le ministre fédéral de la Défense, Boris Pistorius, a expliqué que l'anniversaire du 15 juin visait à honorer ceux « qui, en fin de compte, sont prêts à donner le meilleur d'eux-mêmes pour les autres et à risquer leur vie et leur corps pour notre pays ». L'Allemagne dispose déjà d'une armée puissante qui mérite le respect. Face à une situation de menace qui s'est intensifiée ces dernières années, les exigences envers les soldats augmenteront encore davantage à l'avenir.
« Réflexions » sur la conscriptionLa présidente du Bundestag, Julia Klöckner, a qualifié la Journée des anciens combattants de « promesse d'améliorer la prise en charge et le soutien des vétérans » : « Car le service militaire ne s'arrête pas au retrait de l'uniforme. Outre son sens profond, il peut aussi avoir des répercussions psychologiques et physiques à vie. »
Concernant le service dans la Bundeswehr, Klöckner a déclaré au « RedaktionsNetzwerk Deutschland » (RND) : « Pour être pris au sérieux en tant que partenaire de l'Alliance, nous avons besoin d'effectifs différents. » Cela pourrait se faire sur la base du volontariat, ou la conscription devrait être reconsidérée. « Personnellement, je suis favorable à la conscription universelle, qui englobe également d'autres domaines de la vie sociale. »
Un vaste débat de société sur le service militaire obligatoire « est plus que nécessaire – pour les femmes comme pour les hommes, tant dans le domaine militaire que civil », a déclaré Thomas Röwekamp, président de la commission de la Défense du Bundestag. « Nous sommes confrontés à la situation sécuritaire la plus difficile depuis des décennies. La capacité de défense de notre pays et la résilience de notre société sont à nouveau au cœur des préoccupations », a déclaré M. Röwekamp aux journaux du Funke Media Group.
Attention « malheureusement très étroit »Le parti d'opposition Die Linke a critiqué le fait que, lors de la Journée des anciens combattants, l'attention soit « malheureusement trop limitée aux membres de la Bundeswehr. Personne ne pense à tous les militaires locaux blessés en soutenant la Bundeswehr ! » De plus, Donata Vogtschmidt, députée de Die Linke chargée de la défense, a critiqué le fait que le 15 juin « ne change rien au fait que les anciens combattants sont souvent complètement abandonnés après cette date ». Le gouvernement fédéral et la Bundeswehr doivent améliorer leur soutien à cet égard.
L'association « Société allemande pour la paix – Résistants unis à la guerre » (DFG-VK) a appelé à l'abolition immédiate de la Journée des anciens combattants : « Au lieu de célébrer les soldats dont le métier consiste à tuer des gens en cas d'urgence, nous devrions célébrer les aides civiles comme les infirmières ou les secouristes qui sauvent des vies », a déclaré son directeur politique, Michael Schulze von Glaßer, au RND. La Journée des anciens combattants est du « militarisme pur et dur ».
Henning Otte, le nouveau commissaire parlementaire aux forces armées du Bundestag, a réagi : « Vous êtes cordialement invités (...) à découvrir ce qui se passe au contact direct des soldats. La liberté des militants pour la paix est également protégée par la Bundeswehr. »
wa/haz (dpa, afp, epd, X)
dw
