Germán Vargas Lleras réapparaît pour condamner l'attentat contre Miguel Uribe : « La démocratie est menacée. »

L'ancien vice-président Germán Vargas Lleras est réapparu sur la scène politique ce samedi pour condamner l'agression contre le sénateur Miguel Uribe Turbay, survenue dans l'après-midi dans le nord de Bogotá. Via son compte X (anciennement Twitter), Vargas Lleras a exprimé sa solidarité avec le député du Centre démocratique et sa famille, tout en exigeant des garanties de sécurité pour tous les acteurs politiques du pays.

« Je condamne l'attaque lâche contre @MiguelUribeT. Je lui exprime ma solidarité ainsi qu'à sa famille. J'exige du gouvernement national qu'il fournisse d'urgence des garanties de sécurité efficaces à tous les acteurs politiques. La démocratie est menacée ; la défendre ensemble est le devoir de tous. Il est important de savoir qui est derrière ces actes et ces incitations à la violence », a écrit l'ancien ministre et sénateur, dont le message a déjà été vu plus de 110 000 fois.

Cette déclaration intervient quelques heures après qu'il a été appris que le véhicule dans lequel voyageait Miguel Uribe avait été attaqué par des hommes armés dans le quartier Modelia de Bogotá, dans la localité de Fontibón, Un quartier très fréquenté de la capitale. Selon les premiers rapports, les gardes du corps du député sont intervenus et ont réussi à l'évacuer sans blessure. Deux gardes du corps auraient toutefois été légèrement blessés.

Bien que les autorités n'aient pas encore publié de rapport officiel sur les auteurs de l'attaque , l'incident a généré une forte vague de réactions dans le monde politique, qui s'accorde à dire qu'il représente une menace directe pour la démocratie et le débat public.

L'intervention de Vargas Lleras, qui a gardé un profil bas ces derniers mois, est interprétée par plusieurs analystes comme un signal d'alarme face à la détérioration de la situation sécuritaire pour les dirigeants de différentes tendances idéologiques.

L'ancien président Álvaro Uribe, chef naturel du parti de Miguel Uribe, s'est également exprimé, exigeant des résultats immédiats de la part du gouvernement. Plusieurs secteurs ont appelé le président Gustavo Petro à convoquer un conseil de sécurité extraordinaire et à renforcer les mesures de protection des dirigeants politiques.

Le pays reste vigilant dans ses enquêtes pour déterminer qui est derrière l'attaque, alors que les inquiétudes grandissent face à l'augmentation des menaces et des attaques à l'approche des élections.

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