spill tab : «Vraiment un projet entre amis»
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«Mes pochettes précédentes pour les singles, c’était surtout des photos et pour mon premier album tout part d’une envie de bosser avec Alexandra Rizk, une amie qui est dentiste, mais surtout peintre. Ce disque est vraiment très collaboratif. Je crois qu’une dizaine de producteurs ont dû participer à sa réalisation. Je voulais donc montrer que c’est un projet conçu entre amis. Quand on a commencé à travailler, Angie n’était pas terminé, mais je lui envoyais les morceaux pour qu’elle comprenne l’ambiance. On a démarré par créer les pochettes des singles afin que cela soit cohérent. C’est la première fois que je sortais une copie physique de ma musique et j’avais envie que ce soit quelque chose que je puisse conserver et mettre sur un mur.»
«Au départ on a réalisé une photo qui a servi de modèle à Alex. Je trouve que le disque explore, entre autres, les relations entre organique et digital et c’est un peu la même chose avec la méthode qu’on a utilisée. Avec Photoshop, on a rajouté des petits détails, les ciseaux par terre, les joints, le saumon, pour procurer une impression de bizarre et de rappeler des chansons de l’album, le poisson par exemple fait référence à Angie. C’est comme un jeu de piste. Ensuite elle a commencé à chercher une teinte de base, qui même si elle est recouverte par d’autres couleurs donne le ton de la peinture finale. On est parti sur un turquoise, entre vert et bleu, un peu sombre émotionnellement. Elle a été très vite pour réaliser cette peinture, à peine dix jours, alors qu’elle est quand même dentiste à plein temps !»
«J’ai invité des amis pour créer une sorte de mise en scène, comme une petite fête. Ça me rappelait l’ambiance quand j’étais à la fac à New York, où la weed n’était pas légale et où on fumait uniquement dans les appartements. Je crois qu’il n’y a qu’un seul marqueur temporel, c’est David en haut à gauche qui a l’air d’être sur un téléphone, mais il pourrait être ancien. Le but c’était vraiment de refléter la complexité de l’album, le trouble que peut dégager la musique.»
Libération