La Coupe du monde des clubs, un tournoi aux allures de test pour Donald Trump

Pour Donald Trump, c’est une véritable aubaine. De retour dans le bureau Ovale pour un second mandat depuis le 20 janvier, le président des Etats-Unis se retrouve à la tête du prochain pays organisateur des deux plus grands événements sportifs de la planète : la Coupe du monde masculine de football, coorganisée avec le Mexique et le Canada du 11 juin au 19 juillet 2026, puis les Jeux olympiques d’été qui se tiendront à Los Angeles (Californie) du 14 au 30 juillet 2028. « Regardez ce que j’ai… J’ai tout ! », s’était-il ainsi réjoui, le 26 mai, en marge d’une visite au cimetière militaire national d’Arlington (Virginie), non loin de la capitale fédérale, Washington.
Pour la Maison Blanche, c’est le signe que les Etats-Unis sont redevenus une « destination mondiale de premier plan », dans la droite ligne du slogan cher à son locataire : « Make America great again » (« rendre sa grandeur à l’Amérique »). L’occasion, aussi, de « mettre en valeur la fierté et l’hospitalité de la nation ». Et, dans cette optique, la Coupe du monde des clubs de football, qui s’ouvre samedi 14 juin à Miami (Floride), doit servir de répétition générale.
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Le Monde