« La génération dorée est partie d’un coup » : pourquoi les trentenaires sont en voie de disparition à Roland-Garros ?

Exception faite de l’immortel Novak Djokovic, le tennis masculin de cette édition 2025 est réservé à la jeunesse triomphante de Jannik Sinner, Carlos Alcaraz ou Lorenzo Musetti. Après dix ans de domination de « vieux » briscards.
Par Sébastien NietoNovak Djokovic résiste. « Ce n’est pas facile de courir à 38 ans », se marrait-il avec le public du court central mercredi soir après sa 13e qualification en demi-finale de Roland-Garros. Le dernier des quatre fantastiques (avec Roger Federer, Rafael Nadal, Andy Murray) encore sur le circuit va partager l’affiche du dernier carré avec trois adversaires nés entre 2001 et 2003. Des gamins talentueux qui symbolisent la nouvelle ère du tennis masculin, dans laquelle les trentenaires sont pour l’heure exclus.
Parmi les 32 têtes de série de l’édition 2025 de Roland-Garros, deux seulement avaient plus de 30 ans sur la ligne de départ : Djokovic, donc, et Grigor Dimitrov, 34 ans, éliminé dès le premier tour. C’est peu en comparaison d’un passé récent. En 2020, parmi les têtes de série, 12 étaient trentenaires. En 2015, 11. « Je n’avais pas remarqué cette baisse. Jusqu’ici, on évoquait plutôt les secrets des Nadal, Djokovic ou Federer pour durer », sourit Paul Quétin, ancien responsable de la préparation physique de la FFT.
Le Parisien