Saint-Brieuc-PSG : « On va souffrir », prévient Luis Enrique avant le quart de finale de Coupe de France
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Une petite récréation au milieu des matchs à haute intensité. Après Lyon (2-3) et avant Lille et Liverpool, le PSG se rend ce mercredi à Rennes pour affronter Saint-Brieuc, en quart de finale de la Coupe de France. Les amateurs de National 2 attendent avec gourmandise les hommes de Luis Enrique, qui va faire tourner en Bretagne. L’entraîneur parisien était en conférence de presse à la mi-journée depuis le Campus de Poissy.
Comment expliquez-vous les bonnes dispositions physiques de votre équipe ?
LUIS ENRIQUE. C’est constant de nos équipes. L’importance que nous avons dans la préparation physique est un contexte global. Nous prenons soin des joueurs, nous ne prenons pas de risques avec les joueurs. Il y a des risques de blessure mais c’est souvent dû à la malchance. Nos joueurs courent beaucoup parce qu’ils prennent du plaisir en jouant.
S’approche-t-on de votre idéal dans le jeu ?
Je n’ai pas d’idéal car ça n’existe pas dans le foot. Le foot demande une exigence continue. S’il y a du confort chez les joueurs, ça part en vrille.
La fin du match ratée à Lyon peut-elle vous aider pour la suite des compétitions ?
Tous les aspects d’un match sont utiles pour l’avenir. Après avoir revu le match et l’avoir analysé, il s’agit de cinq minutes pas plus pendant lesquelles nous n’avons pas su défendre. Le reste a été un match exceptionnel et très complet.
Comment gérez-vous les temps de jeu et celui de Gonçalo Ramos en particulier ?
On va le gérer comme jusqu’à maintenant. Il y a un plan. Le match le plus important est demain mais il y a un plan tout à fait malléable sur les dix matchs qui arrivent. J’ai une perspective globale d’équipe. Les changements sont naturels car il y a une polyvalence chez beaucoup. Gonçalo est important quand il joue 1 minute, 10 minutes ou 90 minutes. Il est très important pour l’équipe, même s’il ne joue pas. Il a un ratio temps de jeu - buts exceptionnel.
Comment aborder Saint-Brieuc sans relâchement ?
On a beaucoup souffert contre Espaly donc il n’y a aucun moyen de souffler. On va souffrir contre Saint-Brieuc. C’est un match piège, sans aucun doute. Le foot est un sport où le favori ne gagne pas toujours.
Avez-vous préparé les tirs au but ?
Bien sûr qu’on peut s’entraîner sur tout mais on ne peut pas répéter le scénario. La pression, le public : on ne peut pas répéter le scénario d’un match. On connaît les joueurs qui tirent mais il faut leur demander avant s’ils le sentent.
Désiré Doué a dit que vous lui demandiez d’agrandir le terrain. Qu’est-ce que cela veut dire ?
C’est très basique pour ceux qui aiment avoir la possession, c’est mon objectif en préparant les matchs : il faut utiliser la tête, avoir un physique puissant, une très bonne technique mais il faut comprendre le jeu. Plus tu agrandis le terrain, plus tu comprends mieux le jeu. Le rendre large génère des problèmes pour l’adversaire puisqu’on a le ballon. Tout reste relatif : on a le ballon mais ça dépend où on a le ballon. Si c’est le gardien qui a le ballon… Si c’est dans la partie de terrain de notre adversaire, c’est mieux. La mobilité et les changements de postes permettent d’être meilleurs quand on a le ballon. On répète ces situations souvent.
Le Parisien