Salaire : les régions qui paient le mieux en 2025

Dans un contexte économique incertain, marqué par un ralentissement général de la progression des salaires (+2,2 % en 2025 contre +3,6 % en 2024), certaines régions françaises continuent de garantir de belles rémunérations à leurs actifs. Sans surprise, l’Île-de-France conserve sa première place avec un salaire annuel médian brut de 35 146 euros. C’est plus de 10 % au-dessus de la médiane nationale, estimée à 31 931 euros.
Derrière la région-capitale, deux autres territoires se distinguent : l’Auvergne-Rhône-Alpes (32 078 euros), portée notamment par les pôles économiques de Lyon et Grenoble, puis la Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec un salaire médian de 31 845 euros. Ces trois régions confirment leur attractivité salariale, malgré une croissance modérée des rémunérations.
À noter également que les Hauts-de-France et le Centre-Val de Loire se situent au niveau du salaire médian national, illustrant un certain rééquilibrage régional, même modeste.
Des hausses de salaire notables dans le Sud et l’EstSi certaines régions brillent par leurs niveaux de rémunération, d’autres se démarquent par l’évolution positive de leurs salaires. En tête, l’Occitanie enregistre une hausse de +2,7 %, la plus forte progression de France. Suivent le Grand Est (+2,4 %) et la Normandie (+2,3 %), témoignant d’une dynamique salariale plus marquée dans ces territoires. Ces augmentations restent toutefois inférieures à celles constatées l’année précédente, où certaines régions atteignaient +5 %.
Changer de région peut être une stratégie payante, surtout si l’on vise l’Île-de-France ou les grandes métropoles d’Auvergne-Rhône-Alpes. Cependant, les écarts de coût de la vie doivent être pris en compte. Et si les niveaux de salaires stagnent dans certaines régions, la dynamique locale peut réserver de bonnes surprises, comme en Occitanie ou en Normandie. À chacun de peser les avantages d’un meilleur salaire contre ceux d’un meilleur cadre de vie.
Voici le classement des salaires médians par région au premier trimestre 2025, selon le baromètre d’Hellowork.
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