La tarification des parkings hospitaliers dans le débat public

Les premiers à mettre le sujet sur la table ont été les députés LFI : lâchée en plein cœur de l’été, leur proposition prévoit une gratuité intégrale des parkings hospitaliers et l’interdiction de toute concession à des opérateurs privés. Elle réclame en outre la résiliation des contrats en cours sous trois ans.
Le PS moins radicalLe groupe socialiste a enchaîné en septembre avec un projet moins radical, qui propose la gratuité totale pour les patients durant leur séjour, deux heures gratuites par jour pour les visiteurs, et la gratuité pour le personnel pendant le temps de service – ce qui est déjà le cas à peu près partout même au CHU de Bordeaux. Les établissements déjà liés à un opérateur privé disposent de deux ans pour se mettre en conformité, sans indemnité.
Pour ne pas être en reste, un député RN a présenté dans la foulée un texte instaurant la gratuité pour patients, visiteurs et personnels, interdisant la conclusion de nouveaux contrats de délégation de service public, et prévoyant une compensation par l’État, financée par une taxe additionnelle.
SudOuest



