Un café cher, un chef étoilé néerlandais en Thaïlande et le capitalisme peut-il sauver le climat ?

Le café devient de plus en plus cher. L'humanité boit aujourd'hui trois milliards de tasses par jour, et la demande ne cesse de croître. Parallèlement, le caféier ne pousse que dans un nombre limité d'endroits et les récoltes sont de plus en plus mauvaises en raison du changement climatique. En fait, le café est comparable au vin, selon les experts. Mais qui a envie de payer le prix fort ?
Le chef Jim Ophorst a renoncé à un salaire mensuel de 10 000 € pour construire un restaurant étoilé Michelin sur l'île thaïlandaise de Phuket. Il veut montrer que la Thaïlande ne se résume pas au pad thaï et au tourisme sexuel. « Les gens viennent ici spécialement pour manger chez nous. »
L'Américaine Paula DiPerna a fait le tour du monde à la voile avec Jacques Cousteau, puis est devenue une experte internationale en matière de tarification du CO₂. Un système performant est essentiel pour préserver le climat, mais aussi pour le monde des affaires lui-même. « Notre économie a profité de la nature pendant une période indéterminée et cela ne peut pas durer indéfiniment. »
Bonne lecture et bonne Pentecôte.
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