Nazaré. 111 personnes hospitalisées et des « contagions » parmi les membres de leur famille

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Le nombre de personnes hospitalisées en raison de la contamination de l'eau sur la plage de Nazaré est passé à 111. L'information a été publiée ce dimanche par une source de l'Unité régionale de santé de Leiria.

Les patients présentaient des symptômes gastro-intestinaux dus à une bactérie . Selon la même source, des cas de transmission à des membres de la famille des personnes initialement infectées ont déjà été enregistrés.

Vendredi, la baignade était interdite sur la plage de Nazaré après qu'une panne technique a provoqué un débordement d'égout pluvial et des odeurs nauséabondes. L'interdiction a été levée dimanche.

À ce propos, une source de l'Unité régionale de santé de Leiria a indiqué à Observador que les baigneurs seront surveillés après leur passage à la plage. Les personnes présentes sur la plage avant la détection de la bactérie seront également surveillées.

Dans un communiqué publié samedi, la Mairie de Nazaré a révélé qu'après une visite effectuée samedi après-midi, « il a été possible de confirmer que l'eau de mer est actuellement claire et transparente, sans aucun signe de constituants organiques macroscopiques ».

Citée dans le communiqué de la municipalité, la Délégation régionale de la Santé du Centre a indiqué que, compte tenu des résultats de l'analyse de l'eau effectuée vendredi, et compte tenu de la « tendance à la baisse » de l'utilisation des services de santé par les « usagers présentant des symptômes gastro-intestinaux », l'interdiction de se baigner sur la plage a été levée.

La municipalité a expliqué vendredi, dans un communiqué, qu'« un incident technique récemment enregistré dans le réseau d'eaux pluviales a provoqué un ruissellement anormal, accompagné de mauvaises odeurs à proximité du littoral ».

Bien que la situation ait été immédiatement identifiée et résolue, et qu’il n’y ait eu aucun « signe visible de ruissellement ou de mauvaises odeurs », la municipalité a demandé des analyses de l’eau à la sortie de la canalisation, pour « garantir la qualité de l’eau et la sécurité de la population ».

Avec Diogo Cordeiro