Les droits de douane frappent Tesla, mais Starlink rapportera des milliards à Musk

Selon des câbles du Département d'État obtenus par le Washington Post, les responsables du Lesotho ont déclaré que l'octroi de la licence à Starlink était une décision délibérée visant à montrer que ses portes étaient ouvertes aux entreprises américaines. Des processus similaires seraient en cours dans des pays comme l’Inde, le Cambodge, le Bangladesh, la Somalie et la République démocratique du Congo, ces pays cherchant à améliorer leurs relations commerciales avec les États-Unis tout en accordant des approbations réglementaires à Starlink.

Des sources du ministère des Affaires étrangères ont révélé qu'il n'existe aucun document définitif prouvant que l'administration Trump a fait des demandes directes en faveur de l'entreprise, mais que le secrétaire d'État Marco Rubio a chargé les missions diplomatiques d'ouvrir la voie aux sociétés satellites américaines telles que Starlink. Ces efforts sont considérés comme faisant partie de la stratégie américaine visant à maintenir sa supériorité technologique sur les fournisseurs d’accès Internet par satellite basés en Chine et en Russie.

D'autre part, la proximité d'Elon Musk avec Trump et ses importants dons aux républicains au cours de la dernière période électorale ont suscité des critiques selon lesquelles la facilité d'octroi de licences pour Starlink dans certains pays pourrait créer un conflit d'intérêts. Cependant, l’administration Trump maintient que tous les processus sont menés dans le cadre de règles éthiques.

Les efforts d’expansion de Starlink, en particulier sur les marchés africains et asiatiques, recèlent un potentiel de revenus de plusieurs milliards de dollars. Selon les experts, même en atteignant seulement 1 % du marché indien, l’entreprise pourrait générer un chiffre d’affaires annuel d’environ 1 milliard de dollars.