Le Royaume-Uni s'inspire du modèle danois pour réduire l'immigration clandestine.

Ces dernières années, le Danemark a adopté des règles de plus en plus restrictives pour gérer les migrations.

Au Danemark, la plupart des statuts d'asile ou de réfugié sont temporaires. Le titre de séjour peut être révoqué dès lors qu'un pays est jugé sûr.

Pour obtenir le statut de résident permanent, les demandeurs d'asile doivent occuper un emploi à temps plein, et le délai d'acquisition de ces droits a été allongé.

Le Danemark applique également des règles plus strictes en matière de regroupement familial : le parrain et son partenaire doivent tous deux avoir au moins 24 ans, ce qui, selon le gouvernement danois, vise à prévenir les mariages forcés.

Le garant ne doit pas avoir perçu d'aides sociales au cours des trois dernières années et doit fournir une garantie financière à son partenaire. Tous deux doivent également réussir un test de langue danoise.

En 2018, le Danemark a mis en place un plan controversé, baptisé « package ghetto », visant à transformer radicalement certains quartiers résidentiels, notamment par la démolition de logements sociaux. Les zones de plus de 1 000 habitants étaient qualifiées de ghettos si plus de 50 % de leurs habitants étaient des « immigrants et leurs descendants originaires de pays non occidentaux ».

En 2021, le gouvernement de centre-gauche a adopté une loi autorisant le transfert des réfugiés arrivant sur le sol danois vers des centres d'asile dans un pays partenaire, et a par la suite convenu avec le Rwanda d'étudier la mise en place d'un programme, bien que celui-ci ait été suspendu.