Le ministre Işıkhan a rencontré des représentants des confédérations syndicales

Les négociations sur le protocole-cadre des conventions collectives du secteur public de 2025, qui concerne environ 600 000 travailleurs des institutions publiques, sont en cours. Dans ce contexte, la première offre d'augmentation de TÜHİS, représentant la partie patronale, était de 16 % pour les six premiers mois et de 8 % pour les six mois suivants. Les confédérations syndicales qui ont évalué cette offre ont rencontré le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Vedat Işıkhan. La réunion à huis clos, qui s'est tenue au ministère, a duré environ une heure et demie.
À l'issue de la réunion, Ergün Atalay, président de la Confédération des syndicats turcs (TÜRK-İŞ), a fait une déclaration aux journalistes. Il a déclaré que l'offre en question était irrecevable et a déclaré : « Demain à 11 h, tous les syndicats de Turquie, professionnels, amateurs et agréés, seront présents à Anıtpark. Ils viennent ce soir, et nous serons à Anıtpark demain. De là, nous nous adresserons au ministère des Finances. Nous avons signé le contrat public il y a deux ans. La plupart de nos syndicats étaient satisfaits. Mais après six mois, il n'y a toujours pas d'augmentation, plus d'argent, plus rien. Les salaires des travailleurs ne suffisent même pas à payer le loyer. Par conséquent, nous comparaîtrons demain devant le ministère des Finances. Le planning de nos actions dans les provinces et les districts la semaine prochaine sera établi et expliqué à nos amis. »
« LES DÉCISIONS DE GRÈVE ARRIVENT »Atalay, qui a déclaré que le nombre de fonctionnaires était faible, a déclaré : « C'est le cas dans tous les secteurs, la raison étant les bas salaires. C'est pourquoi nous l'avons exprimé au ministre aujourd'hui. Désormais, les syndicats, les représentants, tout ce qui est nécessaire dans les provinces et les districts, ils l'expliqueront d'abord sur les lieux de travail, sur le terrain, puis viendront l'expliquer à Ankara. Ensuite, les décisions de grève seront prises. Fin juin, la décision de grève des chemins de fer sera prise, puis celle des autoroutes, puis celle des machines et des produits chimiques. Quinze jours plus tard, alors que les travailleurs forestiers lutteront pour éteindre les incendies, leur décision de grève sera également prise. C'est pourquoi les dirigeants du pays doivent répondre au plus vite à cette revendication légitime des travailleurs, à cette revendication légitime des syndicats. Ils doivent retirer le contrat public de l'agenda national. L'attitude du ministre est la suivante : « C'est la première offre », dit-il. « Nous ferons une offre plus tard », dit-il. La date n'est pas encore fixée. Aucune autre offre n'a été faite. Ces chiffres ont été présentés à la commission. Nous avons tout expliqué. Le ministre a maintenant mis en place une commission présidée par son adjoint. Ils ont déclaré : "Nous rencontrerons tous nos syndicats d'ici une semaine, dans les dix jours, à compter de demain, et nous parviendrons à une conclusion sur cette question."
DHA
Rédacteur en chef : Centre de presse
İstanbul Gazetesi