L'intelligence artificielle offre un nouvel espoir en déverrouillant des données complexes pour la rupture du traitement de la SLA

Une personne sur 300 développera une maladie du motoneurone au cours de sa vie. C'est une maladie horrible qui prive une personne de sa dignité et, à terme, de sa vie. La MND endommage les nerfs du cerveau et de la moelle épinière – appelés motoneurones – empêchant les signaux d'atteindre les muscles. Cela provoque un affaiblissement, une raideur et, finalement, un arrêt du fonctionnement des muscles. Avec le temps, même les muscles de la déglutition et de la respiration sont touchés.
Au Royaume-Uni, environ 5 000 personnes vivent simultanément avec la SLA. Environ 90 % d’entre elles sont atteintes de la forme la plus courante : la SLA (sclérose latérale amyotrophique). Il existe actuellement peu de traitements permettant de ralentir la maladie à court terme. La complexité de la SLA signifie qu’il n’existe aucun traitement efficace à long terme. Mais il y a de l’espoir : nous sommes peut-être à un tournant.
La sensibilisation du public à cette maladie a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie, grâce aux efforts inlassables de personnalités comme Rob Burrow , Kevin Sinfield et Doddie Weir. Le défi du seau d'eau glacée (Ice Bucket Challenge) et des campagnes comme notre appel à un financement public accru pour la recherche sur la SLA, soutenu par le Sunday Express, ont mis la SLA et la SLA sous les projecteurs.
Cette prise de conscience s'est traduite par de généreux dons publics à l'Association MND et à d'autres associations caritatives, permettant ainsi des investissements importants dans la recherche sur la MND. Ce financement a permis d'approfondir notre compréhension des fondements scientifiques de la maladie, notamment grâce à la collecte de données précieuses sur les patients, notamment génomiques. Ces données sont essentielles à la recherche de nouveaux traitements.
La SLA affecte chaque personne différemment, d'où l'importance cruciale de comprendre les facteurs génétiques qui influencent les personnes atteintes et la rapidité de sa progression. Cependant, analyser manuellement des données aussi complexes est lent et complexe. Pour la première fois, cependant, les avancées révolutionnaires de l'intelligence artificielle offrent aux chercheurs et aux innovateurs la possibilité de devancer la maladie.
Ils peuvent utiliser l'IA pour exploiter ces vastes quantités de données patients générées au cours de la dernière décennie à une vitesse que les scientifiques seuls n'auraient jamais pu atteindre. Nous disposons désormais de deux éléments essentiels : les données et les outils pour les interroger. Il est nécessaire de réunir la communauté mondiale de recherche sur les maladies neurodégénératives de la maladie et les innovateurs de pointe en matière d'IA ; c'est là qu'intervient le nouveau Prix Longitude sur la SLA. Inspiré du Prix Longitude historique du XVIIIe siècle, qui a résolu le problème séculaire de la détermination de la longitude en mer, sa version moderne s'attaque à une crise du XXIe siècle : la nécessité d'un traitement efficace et durable contre la SLA.
Au XVIIIe siècle, un navire sur cinq périssait en mer à cause d'une mauvaise navigation. Même de grands esprits comme Galilée et Newton ne parvinrent pas à résoudre le problème. C'est finalement John Harrison, horloger autodidacte, qui parvint à le résoudre grâce à ses chronomètres de marine permettant aux marins de déterminer leur position avec précision.
Son innovation a transformé la navigation et sauvé des vies. De même, le Prix Longitude sur la SLA vise à susciter des avancées susceptibles de transformer le traitement de la SLA. Au cours des six prochaines années, il attribuera 7,5 millions de livres sterling à des scientifiques et des experts en IA qui s'efforcent d'identifier des cibles thérapeutiques prometteuses susceptibles de déboucher sur des thérapies efficaces.
C'est encore une fois grâce au public que l'Association MND est le principal bailleur de fonds du prix, en collaboration avec Nesta, la Fondation Alan Davidson, la Fondation My Name'5 Doddie et d'autres partenaires du monde entier. Il s'agit du troisième Prix Longitude moderne organisé par Challenge Works. Le premier était consacré aux superbactéries et le second à la démence. Cette initiative est particulièrement marquante car Tris Dyson, la fondatrice de Challenge Works, a reçu un diagnostic de SLA en 2023, à seulement 43 ans.
En 2026, 20 équipes prometteuses recevront chacune une bourse Discovery de 100 000 £ et auront accès au plus grand ensemble de données de patients atteints de SLA jamais rassemblé en un seul lieu. Elles utiliseront ces données pour identifier les cibles thérapeutiques les plus prometteuses grâce à des outils d'IA innovants et performants. En 2027, 10 de ces équipes progresseront et recevront chacune 200 000 £ pour consolider les preuves de leurs cibles thérapeutiques.
En 2028, cinq équipes recevront 500 000 £ pour valider leurs résultats. Enfin, en 2031, une équipe remportera le grand prix d'un million de livres sterling pour avoir identifié la cible thérapeutique la plus prometteuse pour la SLA. Le Prix Longitude sur la SLA ne se limite pas à une simple récompense financière : il vise à stimuler l'innovation, à accélérer les progrès vers des traitements efficaces et à donner un véritable espoir aux milliers de personnes touchées par cette maladie cruelle.
Daily Express